Monsieur le député, le comité interministériel à l’égalité et la citoyenneté du 6 décembre marque une rupture avec la manière dont la politique de la ville a été abordée jusqu’à présent – c’était la volonté du chef du Gouvernement.
Première rupture : nos réponses se déploient de manière cohérente, là où la ségrégation a lieu, en matière d’urbanisme, d’emploi, d’éducation et de santé.
Seconde rupture : c’est le retour de l’État. Mon histoire politique me porte naturellement vers la décentralisation, mais sur les sujets que vous avez évoqués, c’est à l’État de montrer son autorité et sa détermination.