Sur ce dernier point, comme M. Leonetti, je ne comprends pas très bien les propos de M. Schwartzenberg : quand un homme ou une femme souffre, le code de déontologie et le serment d’Hippocrate, tout autant que les lois de 1999, de 2002 et de 2005, obligent les médecins à soulager cette souffrance.
Et, quand on doit s’y employer, il arrive un moment où les doses d’antalgiques ou d’anesthésiques sont telles que la mort survient plus vite. L’intentionnalité est de faire disparaître la souffrance, ce que les médecins se trouvent dans l’obligation de faire. Il y va de leur devoir d’empathie.
Nous ne devons rien insérer de plus que ce qui figure dans la proposition de loi. Encore une fois, je suis très opposé à ce suicide assisté, qui constitue une mauvais réponse à une vraie question que se posent les Français sur le mal mourir.