Le recours à une sédation profonde et continue n’a de sens que s’il s’accompagne d’un recours systématique aux soins palliatifs. Madame la ministre, depuis le début de ce débat, et notamment par les amendements de suppression que nous avons soutenus, nous disons qu’il y a un risque à vouloir changer la loi du 22 avril 2005 et que le mieux peut devenir l’ennemi du bien.
L’avancée majeure serait de permettre à tous ceux qui en ont besoin de bénéficier de soins palliatifs. C’est une question d’organisation, d’aménagement des territoires médicaux, et aussi de financements – sur lesquels nous n’avons à ce jour aucun engagement.
Vous nous dites que des progrès ont été faits, mais il faut se rendre à l’évidence : un effort national est nécessaire. Je profite de cet amendement pour soutenir l’initiative de notre collègue Philippe Gosselin visant à ce que les soins palliatifs soient déclarés grande cause nationale.