Ce texte doit faire consensus, et c’est le cas, exception faite de notre collègue Mariani, dont j’ai du mal à bien saisir l’argumentaire. Me reviennent également les propos très forts tenus par Philippe Gosselin en commission. Mais, comme l’a rappelé notre collègue Favennec, ce texte témoigne seulement d’une volonté de simplification : il n’est pas une remise en cause. Il ne faut pas faire de caricatures sur un tel texte ; il ne faut pas agiter des épouvantails – c’est beaucoup trop dangereux, surtout par les temps qui courent. Nous devons revenir à plus de sérénité. Les gages demandés sont sérieux : cinq ans d’apprentissage de la langue française, langue française maternelle et maintien de l’entretien en préfecture. Nous ne bradons pas la naturalisation ! Si je suis un peu étonné par l’argumentaire de M. Mariani, l’essentiel, c’est de voir le consensus qui se fait autour du texte.