Je me suis rendu, moi aussi, en Égypte, lundi et mardi derniers, pour des contacts avec le Parti des Égyptiens libres. J'ai été surpris de constater le soutien dont bénéficie le régime actuel, y compris au sein de la société civile.
Monsieur l'ambassadeur, l'Égypte ne risque-t-elle pas d'intervenir plus fortement en Libye, au-delà de l'opération militaire ponctuelle qui a eu lieu il y a quelques jours ? J'ai senti une exaspération très forte. Les Égyptiens disent aux Occidentaux : « Vous n'avez pas fini le travail en Libye. C'est désormais le chaos. Si vous ne vous en mêlez pas, nous serons bien obligés de le faire. »