Intervention de Axel Poniatowski

Réunion du 4 mars 2015 à 9h45
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAxel Poniatowski :

Les témoignages des uns et des autres montrent bien toute l'importance de la diplomatie française. C'est une bonne chose, et il convient d'encourager ces initiatives.

Vous exercez, monsieur l'ambassadeur, une fonction très importante au sein du ministère des affaires étrangères : vous rassemblez les éléments sur la base desquels l'exécutif fait ses choix ; la façon dont vous les préparez et les présentez est donc déterminante pour la définition de notre politique étrangère.

Je vous suis tout à fait dans l'analyse factuelle très intéressante que vous avez faite de la situation. En revanche, je ne me retrouve guère dans les trois scénarios que vous avez décrits. S'agissant du premier scénario, il est bien sûr exclu d'aider Bachar. Le scénario américain consiste, lui, à faire la guerre et à voir ce qui se passe ensuite. Quant au scénario français, que vous semblez justifier, il me semble irréaliste. Certes, personne n'est favorable à Bachar, mais accélérer la transition à Damas aujourd'hui – je ne parle pas de ce qui pourrait éventuellement se passer dans quelque mois –, c'est favoriser la prise du pouvoir par Daech. Pourriez-vous développer votre propos sur ce troisième scénario ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion