Le Gouvernement n’est pas du tout choqué par ces amendements. Je comprends bien ce qu’ils signifient : en incitant à la prise en compte des valeurs d’usage comme les médicaments, la chasse, la pêche, la cueillette, la randonnée, l’alimentation ou l’énergie, ils soulignent le fait que la biodiversité ne doit pas être mise sous cloche, mais qu’elle doit aussi être appréhendée sous l’angle des interrelations avec les humains. C’est d’ailleurs le principe que je défends quand je dis qu’il faut rechercher une nouvelle harmonie entre la nature et les humains. Il ne faut pas considérer la nature sans les hommes, mais avec eux. Il ne faut pas non plus penser que les hommes agissent contre la nature, mais qu’ils sont intégrés dans des interrelations puisqu’ils font partie de la chaîne du vivant. S’agissant de la prise en compte des valeurs d’usage, je m’en remets donc à la sagesse de l’Assemblée.