La commission a repoussé cet amendement. Il nous paraît inutile de rouvrir le débat sur le principe de précaution – on a d’ailleurs voulu le faire il y a peu de temps –, car nous connaissons la fragilité qui pourrait être mise en avant.
Je me souviens des débats que nous avons eus à l’époque où nous travaillions sur la Charte de l’environnement. Nous avons trouvé un équilibre qui nous permet d’avancer. D’ailleurs, on constate aujourd’hui que cette notion de coût économiquement acceptable n’a pas empêché de revenir sur un certain nombre de projets et d’en continuer d’autres, qui étaient d’intérêt général et qui permettaient d’avancer, avec des études particulières. C’est pourquoi la commission ne s’est pas montrée favorable à cet amendement.