Ma question porte sur le plan interministériel de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes. Nous sommes confrontés depuis de nombreuses années au désespoir des femmes subissant des violences et ne disposant pas de solution d'hébergement. Madame la secrétaire d'État, vous avez évoqué l'objectif consistant à créer 1 650 places d'hébergement d'urgence, mais je voudrais appeler votre attention sur la complexité de ce dispositif, découlant du fait qu'il repose généralement sur le regroupement d'établissements, ce qui est source de complications administratives. Je me demande s'il ne serait pas possible de s'appuyer sur les centres communaux d'action sociale (CCAS) en vue de créer de petites unités d'hébergement au sein de chaque localité. Outre que l'accueil des femmes maltraitées y gagnerait en humanité, un tel dispositif présenterait l'avantage de permettre à ces femmes de disposer rapidement et à tout moment – même le soir ou le week-end – d'un hébergement, et de les éloigner durant quelque temps de la source de danger qui les menace.