C'est exact, et certaines, quasiment réduites à l'esclavage, sont menacées à la fois en France et dans leur pays d'origine. J'ai missionné la MIPROF afin qu'il soit procédé à l'évaluation de tous les dispositifs publics relatifs à la question de l'aide aux personnes prostituées. Actuellement, avec l'ensemble des ministères concernés, mais aussi quelques opérateurs tels que l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), on en arrive à une mobilisation de plus de huit millions d'euros – mais nul doute qu'une fois la loi votée, les besoins financiers de l'action menée dans ce domaine vont augmenter.