Les territoires ruraux ont plus que jamais besoin de politiques spécifiques, au même titre que les quartiers prioritaires. Mais on doit aussi sortir d’une logique d’opposition entre les territoires, pour au contraire développer les complémentarités, facilitées par l’homogénéisation des modes de vie et de consommation, ainsi que des attentes en matière de mobilité, de connectivité, de services et d’égalité des chances.
Face à une conception étriquée et nostalgique d’une ruralité pour laquelle certains ne proposent qu’un statu quo impossible à tenir, le comité interministériel sur les ruralités qui s’est tenu vendredi dernier dans l’Aisne, au-delà des constats théoriques, a décidé de mesures concrètes touchant à l’amélioration de la vie quotidienne des ruraux.