Madame la ministre de l’éducation nationale, le monde rural est à l’agonie, même en Île-de-France. Les élus, les parents, et surtout les enfants ne peuvent plus de vos réformes. Votre gestion à la petite semaine, sans vision globale, trouve sa contradiction la plus profonde dans le monde rural.
Je ne citerai que deux exemples : la réforme des rythmes scolaires et la nouvelle géographie de l’éducation prioritaire. Un récent sondage de BVA est sans appel : 68 % des Français considèrent que les nouveaux rythmes scolaires sont une mauvaise chose. Les parents sont en colère : les enfants ne tiennent plus le rythme, le nouveau rythme que vous leur imposez. Ils s’insurgent devant l’état de fatigue de leurs enfants.