Ces communes ne l’ont d’ailleurs pas fait seules, puisque je rappelle ici que l’État les accompagne financièrement. L’État verse 400 millions d’euros par an aux communes pour les aider.
À Nemours, dans votre propre commune, madame Lacroute, 130 000 euros ont été versés cette année, soit quatre-vingt-dix euros par enfant et par an, pour vous permettre de mettre en place ces activités périscolaires. Mais vous n’avez pas voulu transmettre aux services de l’éducation nationale vos choix d’horaires – en conséquence, ils vous ont été imposés – pas plus que vous n’avez voulu organiser d’activités gratuites. Les activités sont donc payantes dans votre commune, et je comprends que cela puisse agacer les familles.