Je donnerai plusieurs éléments de réponse. Tout d’abord, j’écoute le débat parlementaire, puis j’essaye de construire des convergences : c’est ma responsabilité. Telle est la conception que j’ai de la démocratie participative et de la démocratie représentative. Je ne considère pas détenir la vérité révélée quand je commence un débat parlementaire ; cela a été le cas en commission. Pour dire très clairement les choses, puisque vous essayez de me mettre en contradiction, j’écoute le débat et j’essaye de choisir les solutions les plus justes.
La preuve en est que le texte initial du Gouvernement ne prévoyait pas la modification du conseil d’administration de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage ; mais dès lors que j’ai émis un avis favorable à certaines propositions faites lors du débat en commission, je veux être à la fois cohérente et loyale tant vis-à-vis de mon texte initial que de ce qui a été acquis en commission. Vous avez pu le constater dans l’hémicycle : j’ai défendu le texte de la commission avec la modification du conseil d’administration, alors que le texte initial du Gouvernement ne prévoyait pas cette modification.