Sans doute, mais je ne sais contre qui puisque c’est vous qui prenez la décision !
Il a fallu qu’on bataille, disais-je, pour revendiquer ce qui aurait pourtant dû, dès le départ, figurer dans le texte. La République, dites-vous, est une et indivisible, mais elle doit reconnaître tous ses territoires. Or nous devons à chaque fois émettre des revendications à ce titre, même dans le cadre du Comité national de la biodiversité. Regardez les instances qui existent actuellement en ce domaine : où l’outre-mer apparaît-il ? Nulle part.
Vous avez fait des choses en ce domaine, je le reconnais, mais sachez que nous devons toujours, quel que soit le texte, rappeler ici que nous faisons partie intégrante de la République, même s’il y a certes des différences que certains sont libres d’exprimer.
Dans la discussion générale, je vous ai rappelé l’enjeu de la biodiversité pour la Guyane, et je suis ferme là-dessus : le parc amazonien a été créé en 1992, sous votre ministère, et réunit un tiers de la Guyane ; c’est un outil de développement, mais pas suffisamment en lien avec l’ensemble du territoire. Certains parlent de biodiversité, mais c’est en tout cas une réalité en Guyane, une réalité sur laquelle le développement de ce territoire doit s’appuyer pour fournir de l’emploi à nos populations.
Si nos propos sont excessifs, c’est parce qu’il nous faut toujours rappeler l’existence de l’outre-mer ! La République unie doit reconnaître que ses richesses sont diverses !