Monsieur le secrétaire d’État aux affaires européennes, la France déficitaire est aujourd’hui sous surveillance. Votre gestion catastrophique a fait de notre pays l’un des mauvais élèves de l’Europe. Nos partenaires viennent de vous accorder, en renâclant, deux ans supplémentaires pour ramener le déficit public à 3 % du produit intérieur brut.
Le candidat Hollande avait promis aux Français ce résultat pour 2013. Mensonge ! L’échéance est reportée de quatre ans !
Ces délais successifs ne sont pas des victoires. Ils traduisent votre échec et affaiblissent gravement l’image de la France en Europe.
Tout le monde vous invitait à réagir, à commencer par Didier Migaud et la Cour des comptes. Tous les pays européens ont fait des économies, des réformes structurelles, ont modernisé le droit du travail, avec des résultats positifs pour l’emploi. La France, elle, esquive encore, et le chômage continue d’augmenter. Il atteint aujourd’hui le taux record – le plus élevé depuis 17 ans ! – de 10,4 %. En Autriche et en Allemagne, il est de moins de 5 %, et même l’Espagne et l’Irlande ont vu leur courbe du chômage s’inverser en 2014.
Écoutez donc votre ancien ministre des finances, Pierre Moscovici, aujourd’hui commissaire européen,…