Il n’est en tout cas absolument pas question d’augmenter le montant des impôts pour faire face à cette demande convergente de la Commission et de nous-mêmes.
Car, et c’est là mon deuxième commentaire, la recommandation de la Commission, adoptée par le Conseil – c’est-à-dire par l’ensemble des ministres des finances, dont je suis –, avec exigence, mais parce que c’était nécessaire, nous demande d’atteindre un niveau de déficit public inférieur à 3 % du PIB en 2017. Or qu’avez-vous adopté ici même, dans cet hémicycle, au moins de décembre, dans le cadre de la loi de programmation des finances publiques ? Une trajectoire qui ramènera le déficit public en dessous de 3 % du PIB en 2017 !