Madame la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, la marée du siècle est attendue samedi prochain. Au-delà de cet épisode, qui réclame d’ailleurs toute notre vigilance, c’est bien la question du réchauffement climatique et de ses nombreuses conséquences qui est posée, notamment celle de l’accélération de l’érosion et de la submersion marines. Plusieurs États européens, dont la France, sont confrontés à ce grave problème. Notre pays est en train d’élaborer une stratégie nationale pour y faire face. Elle pourrait être portée en exemple lors de la prochaine COP 21. En effet, la conférence mondiale sur le climat ne peut pas faire l’impasse sur cette question, car les risques et les dégâts s’amplifient dans tous les pays européens concernés.
Élue d’un territoire confronté à ces bouleversements, je sais que la prise de conscience est en marche. Il s’agit aujourd’hui d’inscrire les initiatives territoriales dans une cohérence nationale. Le travail est complexe, je le reconnais. Il nous pousse à imaginer aussi rapidement que possible une autre manière de protéger et d’aménager notre espace, comme d’autres pays en Europe commencent à le faire. Sur cette question du réchauffement climatique et de ses conséquences, quelle est votre position en vue de la préparation de la COP21 ?