La chasse est pratiquée, et il n’a jamais été proposé dans cet hémicycle de l’interdire. Je tenais à souligner à l’intention des uns et des autres, y compris certains parlementaires de la majorité, qu’il n’y a de notre part aucune crispation. Si nous avons longuement discuté de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage hier, c’est pour une raison très simple qui tient à l’équilibre de l’Agence française pour la biodiversité, qui ne sera hélas pas correctement respecté, mais nous avons résolu le problème.
D’autre part, je rappelle aux signataires de ces amendements qu’en 2010, la loi dite Bignon reconnaissait aux chasseurs la capacité de gérer la conservation de la nature. Ces dispositions ont été intégrées dans le code de l’environnement, et j’ajoute que l’opposition de l’époque, devenue majorité aujourd’hui, a voté en faveur de ce texte.
Il n’y a donc pas lieu d’adopter des mesures redondantes par rapport à ce qui existe déjà. C’est pourquoi nous sommes défavorables à ces amendements.