J’en viens à un sujet qui me tient à coeur et que j’ai déjà eu l’occasion d’évoquer, celui de la biodiversité en milieu urbain.
Cet amendement, que j’ai déjà présenté à plusieurs reprises, vise à optimiser les toitures des nouvelles surfaces commerciales en y installant, soit des sources de production d’énergie renouvelable – principalement des panneaux photovoltaïques –, soit des toitures végétalisées, soit les deux, ce qui serait l’idéal, et qui est tout à fait possible.
Il est aujourd’hui nécessaire de tirer parti de cette « cinquième façade » – comme on l’appelle parfois – qu’est la toiture, en développant notamment des toitures végétalisées de qualité. Il ne s’agit évidemment pas de simples tapis verts, mais de toitures végétalisées de plusieurs dizaines de centimètres, dont les atouts sont nombreux : l’isolation du bâtiment ; la lutte contre les îlots de chaleur, et donc l’adaptation de la ville au changement climatique ; la meilleure intégration des bâtiments au paysage, en évitant une minéralisation excessive ; mais surtout – et c’est ce qui nous importe dans ce projet de loi – la reconquête de la biodiversité dans des zones artificialisées et une meilleure gestion des eaux pluviales, puisque la capacité d’absorption des toitures limite le ruissellement, et donc les quantités d’eau qui sont à gérer par les bassins de rétention.
Bref, ce dispositif présente de très nombreux avantages, pour un coût qui est faible, voire inexistant, dès lors que l’ensemble du bilan coûts-avantages est pris en compte.