Je partage les objectifs de pacification et d'évaluation des niveaux de besoin, ce que nous n'avons pas l'habitude de faire, et je suis d'accord avec la nécessité de prendre en compte les prix de l'énergie et l'emploi. S'agissant de la gouvernance, j'adhère complètement à la volonté de faire participer les associations et les citoyens. Par contre, nous n'avons pas d'information sur la place réservée aux parlementaires dans le débat qui va s'engager jeudi. La ministre n'ayant pas répondu à mes interrogations, j'espère que la forme ne cache pas le fond.
Parmi les points essentiels pour le groupe RRDP figure la transparence des prix à la production et de transport. L'audition du président d'EDF nous a appris qu'elle n'était pas facile à établir. Comment allez-vous parvenir à instaurer une transparence totale sur les coûts réels des différents moyens de production ?
Vous êtes sensible au développement des énergies renouvelables territoriales, mais celui-ci ne doit pas peser sur le budget des ménages. Ceux qui ne paient ni impôt sur le revenu ni taxe d'habitation ne pourront pas bénéficier du crédit d'impôt. Comment appréhendez-vous ce sujet ?
En matière d'emploi, le secteur des cleantech comprend un réseau de PME innovantes. Comment allez-vous leur donner la place qui doit leur revenir par rapport aux grands groupes ?
Vous n'avez pas abordé l'aspect du financement, mais ce n'est peut-être pas de votre ressort. Si l'on peut attendre des gains de ce qui va être mis en place, aujourd'hui, il faut investir. Le crédit d'impôt et autres moyens mis en oeuvre actuellement sont pratiquement inefficaces. Dès lors, on se demande où aller chercher les montants nécessaires à la rénovation des logements. Avoir une démarche, c'est bien, encore faut-il la financer.