A vous entendre, l'Orient compliqué est devenu inextricable : retournements d'alliances, régimes insupportables devenus supportés… Ce qui m'interpelle, c'est le rôle de l'ONU. Nous connaissons les limites de ce qui a pu être qualifié de « machin » dans le cadre des relations interétatiques. Mais que fait l'ONU, face à ces organisations qui échappent à la réalité des États ? Y a-t-il une réflexion conduite en son sein ? Le sentiment d'impuissance atteint une telle proportion que c'est comme si étaient annulées toutes les velléités manifestées au sortir de la deuxième guerre mondiale d'organiser la paix dans le monde.