Selon votre homologue de la gendarmerie, celle-ci dispose d'environ 24 000 réservistes, et elle a pu rapidement monter en puissance fin 2014 dès que la décision budgétaire a été prise. Capable de mobiliser de nombreux gendarmes en un temps très court, et d'aller au-delà de ce qui est initialement prévu si le budget le permet, la gendarmerie peut donc compter sur beaucoup de volontaires, notamment jeunes – qui ont l'air de vous faire défaut. En effet, les jeunes semblent prêts à s'engager à condition de le faire à proximité de leur lieu de vie, donc sur le territoire national. Compte tenu des enjeux de sécurité intérieure, est-il utile aujourd'hui de garder deux types de réserve – gendarmerie et défense ? N'est-il pas nécessaire de passer à une seule forme de réserve opérationnelle sur le territoire national, basée sur le volontariat ? Cette question fera l'objet d'un débat et d'un rapport parlementaire et pourra être examinée lors de l'actualisation de la LPM.