Les réservistes qui ne sont pas d'anciens militaires représentent environ la moitié du total. Le parcours citoyen – y compris en amont de la Journée Défense et Citoyenneté (JDC) – nous offre une occasion de rencontre et de présentation de la réserve aux jeunes. C'est pourquoi nous invitons les réservistes à participer à la JDC pour y témoigner de leur expérience, mais la tâche reste difficile et capter l'attention des jeunes relève d'un défi.
En même temps, le fait que certains établissements – en particulier les écoles de commerce – viennent chercher dans les écoles militaires une expérience de commandement montre que la société civile peut puiser dans les armées des savoir-faire et des savoir-être importants. Peut-on changer le regard sur le réserviste opérationnel pour que les entreprises ne voient pas ce choix comme un handicap, mais comme la marque d'un engagement dans le volontariat ? un acte de générosité au service de la France ?
Vous soulignez, monsieur Bays, que les entreprises auxquelles nous lie un partenariat sont souvent proches du secteur de la défense ; en effet, ce label n'est pas suffisamment valorisant aujourd'hui. Il nous faut instaurer un dialogue avec les représentants du monde de l'entreprise pour imaginer un dispositif qui les intéresse et modifier leur regard sur les réservistes.
Monsieur Vitel, votre témoignage me désole ; un député praticien devrait évidemment être sollicité ! En matière de cybersécurité, je l'ai dit, l'intérêt de la réserve est indéniable et notre coopération bénéficie d'une bonne dynamique. Je vous rejoins sur la nécessité d'enseigner la cyberdéfense et d'éveiller notre jeunesse – parfois naïve et inconséquente – à cet enjeu.