Ma question s’adresse à Mme la ministre de l’éducation nationale, à qui je souhaite faire part de l’importance que revêt à nos yeux la nécessité de repenser une filière d’accompagnement des personnes en difficulté. Nous devons à cet égard mener une réflexion globale, comme nous l’avons fait concernant l’adaptation de la société au vieillissement de la population.
Il importe en effet de pouvoir mettre en cohérence les exigences du terrain, tant en termes qualitatifs que quantitatifs, mais aussi d’enclencher une réelle démarche de professionnalisation en formant des professionnels compétents, en valorisant les métiers et, surtout, en favorisant les passerelles de sorte qu’enfin les salariés puissent avoir des perspectives de carrière.
À titre subsidiaire, je profite de cette question pour souligner l’urgence qu’il y a à résoudre la question de la filière dite « Accompagnement, soins et services à la personne » du baccalauréat professionnel, qui n’est toujours pas reconnue par la profession, ni dans le code de la santé publique et celui de l’action sociale et des familles.
Je vous demande donc comment le Gouvernement entend avancer dans le processus de rénovation de la filière et, d’autre part, comment il entend régler la question de ce baccalauréat professionnel.