Merci, madame la secrétaire d’État. J’entends vos arguments mais je souhaiterais, si vous le permettez, vous faire part de ma grande lassitude devant ce type de réponses et, surtout, de la peine que j’éprouve pour le nombre d’enfants que cela concerne et les parents que je vois venir dans mes permanences. Il y a en effet une grande différence entre le quantitatif que vous me citez – ces chiffres du ministère des affaires étrangères me sont, comme vous l’imaginez, familiers – et le qualitatif, très défavorable, que je perçois au sein de ma circonscription.
Je me permettrai à ce stade une recommandation. Pour sortir de cette situation, ne faudrait-il pas accomplir, enfin, un acte fort, et organiser des assises franco-allemandes de la famille, où seraient invités tous les acteurs – travailleurs sociaux, acteurs des politiques familiales et du droit de la famille, de part et d’autre du Rhin – afin de comprendre pourquoi ce problème est si difficile à résoudre et ce qu’il faut faire pour le régler ?