Le travail des premiers sera encore plus réglementé, encore plus normé et surveillé alors que ce sont eux qui dessinent et conservent le paysage. Si des milliers d’éleveurs n’étaient pas des passionnés de leurs troupeaux, qui exploiterait les prairies où la biodiversité explose ?
Heureusement, nos paysans entretiennent les haies et les fossés, autant d’abris pour les oiseaux et les batraciens. Si nous n’avions pas les passionnés de la chasse, amoureux de la nature, où en serait l’équilibre cynégétique ? Ils nous aident à contrôler les espèces nuisibles ; sans eux, elles deviendraient destructrices pour toutes les autres. Pour ma part, je fais la différence entre un loup et un mouton : le premier coûte au contribuable, le second nourrit les hommes et enrichit l’économie !