Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, madame la rapporteure, quel plus beau concept que celui de préserver la biodiversité ? L’homme n’en est-il pas lui-même le fruit et l’un des éléments ? Il se doit d’être le gardien des espèces faunistiques et floristiques qui l’entourent. Pourtant, les cycles naturels et l’activité humaine telle que la déforestation massive, pourraient engendrer à brève échéance la sixième extinction massive des espèces. Face à ce constat, nous devons tous nous mobiliser.
Ce sujet devrait faire consensus, à l’image de ce que nous avons connu avec le Grenelle de l’environnement. Rappelons-nous ces tables rondes, ces réunions régionales où ceux qui ne s’étaient jamais parlé finissaient par échanger de façon constructive. L’esprit du Grenelle, inspiré par Jean-Louis Borloo, soulevait des débats qui rassemblaient au-delà des convictions premières.
Le texte sur la biodiversité aurait dû être ce moment privilégié pour la République, où l’ensemble des citoyens se retrouvent sur l’essentiel. Mais vous n’avez pas voulu de cela ! En laissant libre cours à un acharnement contre ceux qui vivent et travaillent sur les territoires ruraux, vous avez laissé fracasser l’esprit du Grenelle sur le mur des idéologies politiciennes.