Les maisons des adolescents sont très hétérogènes. Certaines sont très médicalisées – on y traite l'anorexie, l'addiction aux drogues, etc. –, d'autres sont des lieux d'écoute et de parole où des spécialistes apportent une aide psychologique et donnent des conseils juridiques. Là aussi, il faudra définir le type de maison des adolescents dont les grandes villes devraient se doter, parce que cela correspond à une vraie nécessité, pour les adolescents comme pour les parents.
Il faut entamer une vraie discussion avec le juge aux affaires familiales, car la notion de lien entre les pères et leurs enfants est à repenser au regard de l'évolution de la nature des familles. La position de la justice française n'est pas de rompre le lien, et pourtant des enfants sont en grande difficulté.
C'est encore la preuve que l'explosion des modèles familiaux conduit nos concitoyens à nous demander de respecter leur choix individuel, mais aussi de leur apporter une sécurisation, ce qui n'est pas toujours simple.