Par ailleurs, le dynamisme des services à la personne repose en grande partie sur une aide publique importante : 7,6 milliards d’euros au titre des aides fiscales consenties par la Sécurité sociale et 6 milliards au titre des subventions publiques distribuées par les services sociaux des collectivités territoriales. On ne dit pas assez que cette aide, si elle contribue à l’emploi, évite aussi à beaucoup de ces personnes une hospitalisation ou un hébergement collectif, plus coûteux pour la collectivité et se traduisant, ce qui ne laisse pas d’inquiéter, par un reste à charge en constante augmentation.
Je vous demande donc, madame la secrétaire d’État, d’agir avec mesure. Le secteur des services à la personne demande davantage de clarifications et de simplifications, afin d’apporter sécurité et confiance aux bénéficiaires et aux professionnels.