Oui, c’est notre responsabilité et nous l’assumons pleinement. Je ne comprends pas pourquoi vous avez cité un cas particulier. Nous veillons à assurer la surveillance de tous ceux qui font l’objet de condamnations pour actes terroristes ou complicités d’actes terroristes. Nous devons assécher le terreau de recrutement dans les établissements pénitentiaires. D’ailleurs, seules 14 % des personnes de ces établissements ont pu, éventuellement, se radicaliser en prison, ce qui signifie, puisque vous en appelez à notre responsabilité à tous, que nous devons travailler sur les 86 % qui se radicalisent ailleurs, en particulier sur internet et les réseaux sociaux.
Nous assurons la surveillance des personnes qui font l’objet de condamnations ou dont le procès pour acte de terrorisme est en cours. Nous le faisons efficacement. Nous connaissons d’ailleurs parfaitement la situation de ces personnes, celles qui sont très radicalisées sont isolées, celles qui sont en processus de radicalisation sont isolées dans un lieu dédié.