Intervention de François Rochebloine

Séance en hémicycle du 24 mars 2015 à 22h00
Questions sur la politique pénale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine :

Permettez-moi, madame la ministre, de revenir sur un dossier qui me tient particulièrement à coeur, que j’ai déjà plusieurs fois évoqué dans cet hémicycle et pour lequel je reste en attente d’une réponse de votre part. Il s’agit du devenir de la maison d’arrêt de la Loire qui est implantée sur le territoire de la commune de La Talaudière.

Comme je l’ai souligné lors de l’examen du dernier projet de loi de finances, cet établissement est vétuste et ne répond plus aux normes en vigueur. Sa reconstruction est envisagée depuis plusieurs années mais, hélas, nous savons que les difficultés budgétaires que nous connaissons depuis plusieurs années ont conduit à différer sa programmation.

Pourtant, de récents arbitrages sembleraient confirmer que la reconstruction de l’établissement est enfin reconnue comme la seule solution réaliste – ou du moins est-ce ce que laisse supposer la lettre d’information interne du ministère de la justice que vous avez publiée, madame la garde des Sceaux.

Les personnels de la maison d’arrêt m’ont fait part de plusieurs interrogations concernant cette opération, tout comme les riverains immédiats qui subissent depuis plusieurs décennies les nuisances liées aux parloirs sauvages.

Aussi, madame la ministre, pourriez-vous me préciser les intentions du ministère de la justice s’agissant de la nature de l’opération projetée en 2017, sa localisation et le calendrier prévu ? Vos réponses sont très attendues, sachant que je vous ai adressé des courriers à ce sujet le 24 novembre 2014 puis le 27 février 2015 – courriers qui, à ce jour, sont hélas demeurés sans réponse.

Enfin, je souhaiterais vous rappeler la situation de l’association Auxilia, reconnue d’utilité publique, qui fournit à près de trois mille détenus un service d’enseignement à distance grâce à un réseau de bénévoles exceptionnels – réseau que je connais bien, puisque mon épouse y participe.

Malheureusement, cette structure se heurte à de grosses difficultés en raison de la baisse de ses ressources. Quelles réponses le Gouvernement compte-t-il apporter à cette situation ? Je précise qu’il s’agit de bénévolat total !

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