L’ordonnance de 1945 a été modifiée trente-sept fois et comporte des incohérences. Tous les professionnels, les élus et les magistrats souhaitent qu’on lui rende cohérence et lisibilité. Nous avons prévu une réforme reposant sur les principes mêmes de l’ordonnance de 1945, c’est-à-dire la spécialisation de la justice des mineurs, d’où la question de la suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs, et la primauté de l’éducatif car nous sommes préoccupés, nous, par la nécessité d’éviter que les mineurs flanchent irrémédiablement et s’inscrivent dans un parcours de délinquance. Il faut réagir très vite.