Monsieur le ministre, j’entends bien la réponse que vous venez de me faire. Il est quand même aberrant – permettez-moi ce terme – qu’en 2015, à l’heure de la télévision délinéarisée, nos chaînes ne puissent toujours pas diffuser d’oeuvres cinématographiques le vendredi et le samedi soir ainsi que le dimanche avant vingt heures trente.
Vous avez parlé de l’obligation de retour de 75 % des productions à des indépendants, mais vous savez bien que cette mesure ne favorise pas réellement les petits producteurs français, mais plutôt les grands groupes comme Endemol et FremantleMedia qui ne sont pas, eux, français. Enfin, concernant la technologie des médias, il est possible de voir, depuis des années, sur des plate-formes de streaming illégal, des films qui ne sont même pas encore sortis dans les salles de cinéma.