Monsieur le secrétaire d’État, je vous remercie de votre réponse. J’ai bien noté que le projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques avait permis quelques avancées. J’ai notamment, à l’occasion de son examen en première lecture, défendu un amendement de M. François Brottes qui permet l’apprentissage du code de la route dans les lycées, avec un financement provenant notamment des fonds de prévention des assurances.
Dans ce même projet de loi est prévue une réduction des délais de présentation à l’épreuve. C’est important, car ces délais posent de réelles difficultés dans les territoires ruraux. Mais cette réduction n’est peut-être pas la réponse attendue par notre jeunesse, dont la plus grosse difficulté reste d’avoir les moyens de passer ce code.
L’introduction que j’ai proposée constituerait, je le répète, une première étape ainsi qu’une belle avancée sociale, attendue par notre jeunesse. Il y a également là un élément nécessaire à la ruralité, parce que l’obtention du permis de conduire y constitue un passeport pour l’emploi des jeunes.