Monsieur le secrétaire d’État, j’ai déjà abordé ce sujet dans l’hémicycle il y a environ cinq semaines, à la suite d’une question relative aux bourses scolaires. L’enseignement français est aujourd’hui menacé à Miami. Depuis vingt-cinq ans, le ministère de l’éducation nationale homologue le programme « International studies » du FIPA – French international program association. Ce dispositif donne toute satisfaction et permet d’atteindre un taux de réussite de 100 %. De surcroît, les avantages sont extraordinaires pour notre pays puisqu’il est financé par le système public américain, donc les contribuables de Miami. Les Français qui y vivent y participent aussi, en tant que contribuables, mais l’enseignement est gratuit. La France ne conserve à sa charge que le financement d’un certain nombre de professeurs.
Ce système est si performant que je me suis rendu à Washington il y a une dizaine de jours, sur invitation de notre ambassadeur, pour partager avec l’ensemble des consuls le projet de développer le même dispositif ailleurs, notamment à New York. En effet, le coût d’un professeur à mi-temps capable d’enseigner à cinq classes de primaire équivaut au prix d’une bourse scolaire attribuée à un enfant scolarisé dans un lycée français. Or, alors que l’on tente de reproduire ce système à New York, nous sommes en train de le fragiliser à Miami en lui retirant son homologation.
Je souhaite absolument acquérir la certitude que le Gouvernement français ne fragilisera pas ce système qui donne satisfaction et que l’on veut reproduire ailleurs dans la circonscription nord-américaine.