D'après vos explications, la chute du prix du pétrole a un impact positif pour les consommateurs, pour les agriculteurs, pour les entreprises et, même, pour l'État. Avez-vous une idée de ce que pourrait être la tendance du marché du pétrole à l'avenir ? La situation actuelle va-t-elle s'installer durablement ? À l'heure de la transition énergétique et du développement des énergies renouvelables, à la veille de la COP 21, cette baisse ne risque-t-elle pas de freiner les dynamiques en cours ? Par exemple, ne va-t-elle par ralentir les ventes de voitures électriques et hybrides, qui sont devenues financièrement moins attractives ?
Plus généralement, peut-on véritablement se satisfaire de cette situation sachant qu'elle est provoquée par l'exploitation du gaz de schiste, dont les effets néfastes sur l'environnement sont connus ? D'autre part, alors même que les épisodes de pollution sont de plus en plus fréquents, elle pourrait retarder le développement des énergies alternatives non polluantes et remettre en cause l'atteinte des objectifs fixés par le projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte.