Nous nous sommes interrogés à ce propos il y a six mois. Si la victime demande cette ordonnance, il faut attendre qu'elle soit prise et partager encore quelque temps l'appartement avec l'auteur des violences. Si la victime sort du logement, il n'y a plus d'urgence vitale et l'ordonnance n'a plus de base juridique. Cela explique peut-être la faiblesse des chiffres que l'on nous a fournis – et qui n'étaient d'ailleurs pas officiels.