Intervention de Jacqueline Hatchiguian

Réunion du 21 novembre 2012 à 14h00
Délégation de l'assemblée nationale aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes

Jacqueline Hatchiguian :

Chez nous, non. Il n'y en a pas, et cela ne pose pas de problème. En 2006, on a procédé à un toilettage des commissions administratives. La commission départementale des violences faites aux femmes a été intégrée au Conseil départemental de prévention de la délinquance. Nous avons travaillé avec la préfecture de police dans le cadre du plan départemental. Des fiches ont été établies sur les violences faites aux femmes, et notamment sur la formation des professionnels et des adultes encadrants dans les lycées et les collèges.

L'absence de commission départementale des violences faites aux femmes ne nous gêne pas. Nous fonctionnons en petit état-major avec la police, la gendarmerie, ou le réseau de l'Institut national d'aide aux victimes et de médiation (INAVEM) – que je finance parce qu'il reçoit aussi les femmes victimes de violences sur les heures où notre propre réseau est fermé, c'est-à-dire le soir tard et le samedi.

Nous avons passé une convention avec le tribunal de grande instance de Marseille, dans laquelle nous rapprochons les deux réseaux : SOS Femmes prend en charge les femmes sur le long cours, jusqu'à la plainte. Quand la plainte est déposée, le dossier passe au service d'aide aux victimes d'actes délinquants (A.V.A.D.). S'il faut régler d'autres problèmes sociaux, SOS Femmes reprend la main. Nous avons essayé de structurer nos dispositifs.

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