Vous déplorez une méconnaissance généralisée du statut de sapeur-pompier volontaire, mais il me semble nécessaire de faire une distinction entre le monde urbain et le monde rural. Dans un département comme celui de l'Ain, qui compte beaucoup de communes petites et moyennes, globalement, les gens connaissent le système de volontariat chez les pompiers. Ne faudrait-il pas prévoir des dispositifs d'information différents selon que l'on s'adresse aux urbains ou aux ruraux ? En ce qui concerne les jeunes sapeurs-pompiers (JSP), constate-t-on une différence de mise en oeuvre du dispositif entre la ville et la campagne ?
Vous plaidez pour un service civique volontaire. D'un autre côté, en l'absence d'obligation, une partie de la population ne va pas être concernée – sans doute celle qui a le plus besoin de cet engagement et de ce sentiment d'appartenance. Le dispositif va être utilisé par des jeunes qui en auront peut-être besoin sur le plan personnel. Qu'en est-il de son utilité sociale, de sa capacité à impliquer les jeunes les plus éloignés du fonctionnement de notre société ? Cela me semble un contre-argument de poids.