C’est incontestable et chacun a pu le constater. Ce n’est pas la première fois – et je n’en tire d’ailleurs aucun enseignement particulier – qu’à l’occasion d’élections intermédiaires – et, pour ce qui concerne ces élections départementales, en une seule série, alors que, par le passé, elles portaient sur deux séries – la majorité qui gouverne, toujours dans des conditions difficiles, essuie une défaite.
Madame Pompili, il faut toujours en tirer les leçons. Il faut toujours être à l’écoute, non seulement de la majorité, mais aussi, et avant tout, des Français qui, par leur vote ou leur abstention, ont exprimé leurs attentes, leurs exigences, leur désespoir et, souvent, leur colère. Ma responsabilité, celle du Gouvernement et celle de tous les responsables politiques, comme vous l’avez très bien dit, est d’y répondre.
Il ne faut jamais s’enfermer, car il s’agit d’être à l’écoute des uns et des autres. Nous avons une conviction : la priorité des priorités est de redresser l’économie de notre pays et de tout faire pour soutenir la compétitivité de nos entreprises, notamment par l’investissement.