Monsieur le Premier ministre, dimanche, les Françaises et les Français vous ont adressé un désaveu cinglant. Ils ont sanctionné les promesses non tenues sur le chômage et sur le pouvoir d’achat et nombre d’entre eux ont crié leur désespérance.
Ils vous ont adressé un message que vous devez entendre et auquel vous êtes tenu de répondre, vous qui vous êtes personnellement engagé dans cette campagne. Ils vous ont demandé des réformes qui les protègent, des réformes pour préparer l’avenir de leurs enfants, des réformes qui libèrent les énergies pour créer des emplois, ces réformes que le groupe UDI n’a cessé de vous demander ces trois dernières années.
Monsieur le Premier ministre, vous affirmiez ce matin tenir le cap – quel cap ? – en évoquant un possible remaniement. Allez-vous, dans la perspective du congrès du parti socialiste, ouvrir vos portes aux frondeurs ou aux écologistes qui, les uns et les autres, sont chaque jour un peu plus en rupture avec la politique que vous mettez en oeuvre ?