Monsieur le Premier ministre, il y a un an, Jean-Marc Ayrault était remercié après le terrible échec de la gauche aux municipales. Un an après, vous subissez à nouveau une défaite électorale cinglante. Et, dimanche soir, vous dites aux Français : « Peu importe votre vote, peu importe le résultat des élections, rien ne changera pour moi, je n’en tirerai aucune conséquence politique. »
Cette attitude, monsieur le Premier ministre, marque plus que de la légèreté, plus que du mépris : c’est une faute politique impardonnable !