Les députés du groupe RRDP, comme l’immense majorité de la représentation nationale, sont convaincus qu’il serait extrêmement regrettable de libéraliser cette doctrine. Le sang, comme les organes, ne doit en aucun cas donner lieu à une contrepartie financière ou matérielle.
À la lecture parfois confuse de la loi de financement de la Sécurité sociale, du projet de loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques ou du projet de loi relatif à la santé, les associations de donneurs de sang bénévoles s’inquiètent de certaines pressions qui s’exercent sur les pouvoirs publics.
Madame la ministre, la vérité nécessite la clarté absolue sur ce sujet sensible. Tout simplement, pouvez-vous nous assurer que la faculté du don du sang par des bénévoles ne sera jamais remise en cause ?