Il me serait pourtant aisé de vous dire que le Front national est passé de 10 % à plus de 18 % entre 2007 et 2012 ! Je pourrais aussi vous rappeler que l’on comptait un million de chômeurs de plus à l’issue du quinquennat de Nicolas Sarkozy, que la pauvreté était plus grande et que la délinquance, notamment dans les territoires ruraux, avait explosé. Enfin, je pourrais vous rétorquer que le sentiment d’abandon ne date pas d’hier et que la désespérance dans les quartiers populaires s’est particulièrement illustrée en 2005.