Les causes en sont diverses. Nous n’allons pas ici nous livrer à un travail de commission, mais je tiens à signaler trois éléments qui, selon moi, pourraient recueillir notre assentiment. Tout d’abord, madame la députée, la dépense publique progressait de 3 % par an entre 2005 et 2012 ; elle a progressé de 0,9 % l’an dernier. Ce ralentissement très net est dû aux efforts que nous avons demandés à l’ensemble des acteurs publics, y compris les collectivités locales que vous avez évoquées.
Ensuite, je tiens à vous signaler l’amélioration des comptes sociaux. Mme la ministre de la santé a eu l’occasion de le dire : en quatre ans, le déficit du régime général, y compris le fonds de solidarité vieillesse, a diminué de moitié, passant de 27 à 13,5 milliards. Nous pouvons ensemble nous en féliciter, même s’il reste du chemin à parcourir.
Enfin, pour la première fois depuis 2009, les prélèvements obligatoires, c’est-à-dire l’ensemble des contributions que paient les Français, qu’ils soient citoyens ou entreprises, sont restés stables d’une année sur l’autre.