Cette dernière loi a créé un droit dont je suis heureux qu’il ait été confirmé comme un droit fondamental avec l’adoption de la résolution du 26 novembre 2014.
Je suis attaché au rôle de l’éducation à la sexualité et de la prévention en direction des jeunes, mais ce droit est assis sur un équilibre aujourd’hui accepté par l’écrasante majorité des Françaises et des Français.
Je suis convaincu que cet amendement adopté par la commission il y a quelques jours et tendant à assimiler l’avortement à un acte médical comme un autre représente une menace pour l’équilibre qui sous-tend le droit à l’avortement, lequel équilibre avait été clairement inscrit dans le propos de Simone Veil en 1974, comme dans l’esprit de la loi.