Mais nous voulons agir en respectant deux éléments fondamentaux. D’abord, financer nos priorités : l’éducation, la sécurité, la question sociale. Ce sont nos priorités, nous nous donnons les moyens de les financer.
Ensuite, nous devons soutenir l’activité économique de notre pays. Nous ne diminuerons pas les déficits à l’avenir, si cette politique est contraire à ce supplément de croissance dont nous avons besoin. Nous le ferons donc dans des conditions respectueuses de cette croissance supplémentaire et, dès lors que nous aurons dépassé 1,5 % de croissance, nous pourrons créer les emplois dont nous avons absolument besoin. Réduire les déficits, ce n’est pas contradictoire avec la croissance : au contraire, tout dépend de la manière dont nous procédons.