Au-delà de sa mission éducative, il convient de conférer au service public de l’éducation une responsabilité dans le bien-être des élèves. En effet, l’inclusion de tous les enfants dans la vie scolaire et la lutte contre les inégalités ont pour corollaire la nécessité de se soucier de leur équilibre quotidien. Cette observation fait écho à celle que j’ai faite tout à l’heure en réaction aux propos de Mme la ministre, car ces actions seront menées secteur par secteur.
Alors que les troubles des conduites alimentaires se manifestent à l’âge de la puberté, l’école a donc un rôle à jouer dans leur diagnostic, en particulier pour l’anorexie mentale, qui concerne en France 40 000 personnes âgées de 12 à 19 ans.
Il s’agit donc d’inscrire cette mission dans le code de l’éducation, afin d’éveiller l’attention de la communauté éducative, mais aussi celle des personnels de la restauration scolaire, à ces troubles des conduites alimentaires.