Les services universitaires de médecine préventive et de promotion de la santé, composés d’équipes pluridisciplinaires comportant notamment des infirmières, des médecins, des psychologues et des personnels administratifs, s’efforcent d’être plus proches du quotidien des étudiants. Outre l’examen préventif au cours des trois premières années d’études, ils assurent un accueil permanent et personnalisé pour les étudiants qui souhaitent demander conseil, mettre à jour une vaccination, obtenir un certificat médical, consulter pour toute question ou problème médical, gynécologique, psychologique, psychiatrique, diététique ou social.
Fin 2012, le Gouvernement avait annoncé par la voix de l’ancienne ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Mme Geneviève Fioraso, sa volonté d’ouvrir trente centres de santé dans les universités. Cet amendement donne une base légale à cette volonté politique. Vous l’aurez compris, il a dès lors pour objet d’adapter la loi aux évolutions des services universitaires et interuniversitaires de médecine préventive et de promotion de la santé, mais le dispositif qu’il contient permet également de mobiliser les acteurs de la santé des étudiants, afin d’atteindre les objectifs du présent projet de loi en faveur de l’accès aux soins de premier recours.